Peu après le début de la pandémie de COVID-19, j’étais assise dans mon bureau un après-midi, en consultation avec un patient en ligne, quand celui-ci m’a demandé : « Dre Beck, est-ce que je vais pouvoir terminer le secondaire? »
Comme beaucoup d’entre nous, les adolescents ont peur du virus, mais ils s’inquiètent aussi pour leur avenir et toutes les incertitudes qui accompagnent cette pandémie. La plupart des jeunes avec lesquels je travaille savent que l’éducation est la clé d’un meilleur emploi et d’une meilleure vie, mais ils sont anxieux et incertains de la façon dont cela affectera leur année scolaire, tout comme leurs parents.
Mais pour les jeunes qui vivent déjà avec une maladie mentale et qui n’ont pas vu leurs amis ou leur famille depuis des mois à cause des mesures de distanciation physique, cette adaptation pourrait être débilitante.
Je sais combien mes patients travaillent dur pour être et rester en bonne santé. Ce qu’il y a de mieux dans le fait d’être psychiatre pour les jeunes, c’est que j’ai pu voir beaucoup de mes patients grandir, devenir heureux et réussir.
C’est grâce à la générosité de nos donateurs que ces jeunes ont la possibilité de réussir dans la vie. Il leur reste encore tant d’années à vivre pleinement, à profiter de leur vie, et avec un soutien continu, nous pouvons faire en sorte que ces jeunes s’envolent vers de plus hauts sommets, qu’ils atteignent leurs objectifs de vie et qu’ils deviennent les personnes qu’ils sont censés devenir.
Dre Gail Beck
Directrice clinique, Programme de psychiatrie pour les jeunes
Le Royal