La Royal a la chance d’avoir des champions dans sa communauté et dans le monde entier qui donnent de leur temps pour appuyer les soins de santé mentale et les recherches remarquables qui donnent de l’espoir et transforment des vies. Nous sommes reconnaissants de mettre en avant ces trois champions de la santé mentale qui se servent de leur tribune pour recueillir des fonds et sensibiliser le public.
Merci, Ian, Elizabeth et Robert, pour tout ce que vous faites pour nous!
Faire d’Ottawa un meilleur endroit où vivreIan Mendes, un journaliste sportif de la région qui co-anime l’émission de radio The Drive à TSN 1200, se sert de sa tribune médiatique pour soutenir le Royal et sensibiliser notre communauté à la santé mentale.
« À l’université, mon colocataire, qui était aussi un très bon ami, s’est suicidé peu après avoir terminé ses études », se souvient M. Mendes. « J’ai commencé à réfléchir au passé en me demandant si j’avais raté certains signes, ou si j’aurais dû avoir des conversations plus ouvertes avec lui. Mais en 1998, lorsque nous avons obtenu notre diplôme, on ne parlait pas de santé mentale comme on le fait aujourd’hui. »
L’objectif de M. Mendes est de contribuer à faire d’Ottawa un meilleur endroit où vivre.
« Comme je travaille dans les médias, je veux me servir de ma tribune pour autre chose que de parler d’un plan de match qui n’a pas bien fonctionné ou d’une équipe qui doit signer un contrat avec un joueur libre. Ma façon de contribuer à la collectivité est de donner de mon temps au Royal pour partager des histoires percutantes et interviewer des experts en santé mentale. »
M. Mendes aimerait que l’on poursuive les conversations sur la santé mentale et que l’on continue de réduire la stigmatisation, afin que les jeunes d’aujourd’hui puissent se parler plus ouvertement.
« J’espère que si un jeune de l’Université Carleton a un colocataire en difficulté, il pourra avoir cette conversation importante avec lui dès aujourd’hui, parce que cela pourrait sauver une vie. » |
Une source d’inspirationElizabeth (Liz) Manley a fait la fierté et la joie du monde du patinage artistique féminin au Canada et a été médaillée d’argent aux Jeux olympiques de 1988, médaillée d’argent aux Championnats du monde de 1988 et trois fois championne nationale canadienne. Pourtant, la joie que Liz Manley a manifestée sur les podiums et dont nous avons témoigné sur nos écrans de télévision masquait la douleur de celle qui avait conquis le cœur de tous les Canadiens. Pendant plus de vingt ans, la vie de Mme Manley a été marquée par de nombreux défis de santé mentale.
Mme Manley a reçu un diagnostic de dépression à l’âge de 16 ans.
« J’étais adolescente, chauve, en surpoids de 35 livres et enfermée à la maison parce que je ne voulais pas que les gens me voient. J’avais fait une dépression nerveuse. Je pensais qu’il n’y avait rien de bon dans ma vie. Quatre ans et demi plus tard, j’étais sur le podium et je vivais le plus grand moment de ma vie. Quand vous pensez que votre vie ne vaut rien, vous pouvez la changer. »
Mme Manley travaille sans relâche pour inspirer les autres par son propre parcours de santé mentale. Elle est une ardente défenseuse du travail effectué au Royal et continue de soutenir la Fondation, en utilisant sa tribune médiatique pour sensibiliser le public.
Elle est reconnaissante aux experts en santé mentale du Royal qui ont aidé les membres de sa famille, et estime qu’il est plus que jamais important, surtout depuis la pandémie, de continuer à soutenir les soins et la recherche en santé mentale.
« Mon cœur appartient au Royal en raison du travail exceptionnel qu’il accomplit. En tant que communauté, nous ne pouvons pas perdre cela, car personne ne devrait souffrir en silence ». |
Raconter des histoires à travers la photographieRobert de Wit, grand photographe de portraits d’Ottawa, déclare qu’il a pour objectif de « débarrasser ce monde des portraits ennuyeux et sans inspiration ». Il a travaillé avec des acteurs, des artistes et des cadres d’entreprise. Maintenant, il offre ses services à la communauté en faisant don à la Fondation de santé mentale Royal Ottawa des photographies publiées en page couverture et à l’intérieur de cette publication.
« Je voulais faire quelque chose de plus significatif et me servir de la photographie pour raconter les histoires des personnes qui bénéficient des services du Royal et qui y travaillent », explique M. de Wit. Il décrit comment chaque photographie a une voix propre, et que la voix la plus importante est celle qui suscite une réponse émotionnelle chez la personne qui l’observe.
« Nous avons tous vu des photos emblématiques qui nous touchent profondément. C’est cela, raconter une histoire. C’est ce que fait la photographie. C’est mon but. »
La Fondation est reconnaissante à M. de Wit pour ce généreux don de son temps et de son talent. |