Juste avant son dix-neuvième anniversaire, Georges a reçu un diagnostic de schizophrénie.
« Apprendre que mon fils aîné était atteint d’une maladie mentale a été une réalité incroyablement difficile à affronter », se souvient Marie-Alice, la mère de Georges. « Même si ses deux rechutes ont été difficiles pour notre famille, nous avons surmonté ces défis grâce à la façon dont Georges a été traité par le personnel médical du Royal – avec tant de respect et de dignité. »
Au début de l’année, des organisations de soins de santé comme le Royal ont été contraintes de réduire ou d’annuler des programmes et services pour limiter la propagation du COVID-19.
Cette situation est réellement problématique pour quelqu’un comme Georges. « Il a besoin d’injections régulières pour aider à contrôler ses symptômes. Avec la thérapie psychiatrique, les médicaments l’aident à maintenir une vie stable et réussie », explique Marie-Alice.
Si nous ne répondons pas aux besoins des personnes atteintes de maladie mentale, notre communauté pourrait être confrontée à une immense crise de santé mentale...
C’est pourquoi le Royal a créé une clinique temporaire de soins d’urgence en santé mentale appelée C-PROMPT. Elle a été conçue pour aider les gens comme Georges.
« Nous sommes en mesure de fournir des évaluations en psychiatrie, en psychologie et en travail social, principalement sur une plateforme virtuelle », explique Shelley Hale, directrice de la clinique C-PROMPT. « Nous offrons également des consultations sur les médicaments, une courte psychothérapie et un soutien pour aider les gens de notre communauté à passer au travers de cette période difficile, jusqu’à ce qu’ils puissent accéder aux mêmes services qu’avant. »
Les services de la clinique C-PROMPT sont également disponibles pour les travailleurs essentiels, les premiers intervenants et les travailleurs de la santé de notre région qui ont besoin de consulter un professionnel de la santé mentale pendant cette période difficile.
« Le Royal est là pour eux quand ils ont besoin d’aide », explique Mme Hale. « Nous n’avons pas obtenu de financement pour cette clinique, donc nous demandons le soutien de la communauté. En attendant, nous faisons en sorte que ça marche. »
« Les choses vont bien, et c’est grâce à l’aide, à la compassion et à la compréhension du personnel des services ambulatoires du Royal », ajoute Marie-Alice. « Nous sommes très reconnaissants à la clinique C-PROMPT de continuer à veiller sur la santé des membres de la communauté qui sont atteints d’une maladie mentale. »