Kim Matheson , PhD
En 2017, l’Institut de recherche en santé mentale (IRSM) du Royal et l’Université Carleton ont annoncé un nouveau partenariat, la Chaire de recherche en santé mentale sur la culture et le genre, détenue par la Dre Kim Matheson. À ce titre, la Dre Matheson travaille avec des chercheurs universitaires de tout le pays, des collectivités et organismes des Premières nations ainsi que l’IRSM pour mettre au point des approches d’intervention en santé mentale adaptées aux expériences uniques des membres des Premières nations.
Ses principales recherches consistent à travailler avec les collectivités des Premières nations du nord-ouest de l’Ontario pour identifier et mettre en œuvre des stratégies communautaires qui visent à promouvoir la santé mentale des jeunes et à jouer un rôle préventif pour réduire l’automutilation, la toxicomanie et les décès par suicide. Ces collectivités sont constamment en situation de crise, notamment en raison de suicides en série chez les jeunes, et elles n’ont pas eu la capacité d’envisager des stratégies de prévention à plus long terme. Par ailleurs, elles ne reçoivent pas les ressources et le financement nécessaires pour mettre en place de telles stratégies.
La Dre Matheson a réuni une équipe multidisciplinaire pour travailler avec les collectivités afin de mettre en œuvre une gamme d’activités, dont la guérison en famille des traumatismes passés et actuels, la participation aux traditions culturelles, la mise en place de filets de sécurité de soutien social et les possibilités d’améliorer les capacités d’adaptation. Étant donné le nombre disproportionné de filles qui s’automutilent et se suicident dans cette région, elle a récemment lancé une initiative visant à renforcer l’estime de soi et l’autonomie des jeunes mères des Premières nations.
Avec ses partenaires, la Dre Matheson travaille également au niveau politique pour sensibiliser les divers paliers de gouvernement à la nécessité de déployer des efforts plus concertés et holistiques qui tiennent compte du contexte dans lequel vivent les jeunes, plutôt que de seulement fournir des soins cliniques actifs en situation de crise.