Bourses de recherche aux étudiants diplômés

Les Bourses de recherche annuelles de l’IRSM aux étudiants diplômés sont financées grâce à la générosité du Fonds Jennie James pour la recherche sur la dépression, du Fonds Allison Lees pour la recherche sur la dépression et du Fonds de la recherche Louise Helen Waddington, par l’entremise de la Fondation de santé mentale Royal Ottawa. Elles permettent de financer les activités de recherche et d’éducation d’étudiants diplômés prometteurs à l’Institut de recherche en santé mentale du Royal.

Félicitations à Michael Iro, Emma Lynn et Patricia Burhunduli, nos lauréats des Bourses de recherche de 2018!
 

Patricia Burhunduli


Patricia Burhunduli a toujours été fascinée par le cerveau, ce qui a rendu évidente sa décision de poursuivre des études supérieures en neurosciences.

Toutefois, ce n’est que lorsqu’elle a commencé à interagir directement avec des personnes atteintes de dépression et ayant des idées suicidaires dans le cadre de son mémoire de maîtrise qu’elle a réellement pris conscience de l’incidence que pourrait avoir son travail sur la vie des gens.

« On entend souvent parler de dépression – mais c’est une chose d’en entendre parler, et c’en est une autre de s’asseoir dans une pièce et d’entendre quelqu’un vous raconter son histoire personnelle de dépression ou de pensées suicidaires », explique-t-elle.

« Ces interactions m’ont vraiment aidée à comprendre la valeur réelle que peuvent avoir mes recherches. »

Patricia Burhunduli
Patricia Burhunduli, l’une des lauréats du prix des bourses de recherché pour les étudiants diplômés de l’IMHR 2018

 

Emma Lynn
Emma Lynn, l’une des lauréats du prix des bourses de recherché pour les étudiants diplômés de l’IMHR 2018

Emma Lynn

Tout comme le cancer, la maladie mentale n’est pas toujours un événement ponctuel.

Grâce aux traitements, les personnes vivant avec la dépression peuvent être en rémission, mais comme dans le cas du cancer, la « rémission » ne signifie pas nécessairement que la maladie a été guérie.

Le risque de rechute chez les personnes auparavant déprimées peut être élevé (surtout chez celles qui ont des épisodes dépressifs récurrents), ce qui explique pourquoi Emma Lynn, candidate à la maîtrise en neurosciences à l’Université d’Ottawa, a concentré ses recherches sur l’évaluation de l’activité cérébrale chez les personnes ayant déjà été atteintes de dépression –un groupe traditionnellement sous-étudié.

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Michael Iro

Pour de nombreuses personnes atteintes d’une dépression réfractaire aux traitements, la kétamine s’est avérée être une sorte de « médicament miracle ».

Le taux de patients qui réagissent à ce traitement est d’environ 50 à 60 %, et le temps de réponse est également étonnamment rapide (de nombreux patients qui ont reçu des perfusions de kétamine pendant des épisodes dépressifs ou suicidaires ressentent des effets positifs soit immédiatement, soit en 24 heures). Cette réponse positive est particulièrement significative, étant donné que pour beaucoup de ces patients, peu d’autres options ont fonctionné.

Les recherches ont démontré que cet agent anesthésique de longue date fonctionne également pour traiter la dépression, mais nous ne savons toujours pas exactement comment.

C’est ce que Michael Iro essaie de comprendre.

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Michael Iro
Michael Iro, l'un des lauréats du prix des bourses de recherche pour les étudiants diplômés de l’IMHR 2018

LAURÉATS DES BOURSES DE RECHERCHE DE 2017