Élargir l’accès aux soins et renforcer les capacités des étudiants et du personnel du Collège Algonquin

Cet automne marque le troisième anniversaire d’un partenariat unique établi entre le Royal et le Collège Algonquin.

Annoncé officiellement lors d’un événement spécial organisé par le Collège Algonquin en 2019, ce partenariat a ouvert la voie aux étudiants pour qu’ils puissent contacter le personnel clinique du Royal via une technologie de télémédecine de pointe et a ouvert de nouvelles possibilités d’apprentissage et de perfectionnement professionnel pour le personnel du Collège.

Le Royal organise chaque année huit conférences sur la santé mentale pour le personnel du Collège Algonquin.
« Plus de 900 étudiants, conseillers, médecins, membres du personnel infirmier, travailleurs sociaux, conseillers d’orientation et gestionnaires des installations de résidence participent à nos séances chaque année. C’est un véritable succès », déclare Sarah Joynt, coordinatrice des relations avec les usagers de télémédecine au Royal.

« Ce partenariat vise à élargir l’accès aux soins pour les jeunes adultes et à renforcer les capacités de l’équipe de santé du Collège Algonquin », ajoute-t-elle. « Nous sommes très reconnaissants de cette collaboration en matière de santé mentale. »

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Deijanelle Simon, Dr. Ben Fortin-Langelier, Sarah Joynt, Dr. Susan Farrell, Dr. Gail Beck, Claude Brulé, Laura Stanbra, Jeff Agate, Ben Bridgstock, Josh Kellar
(De gauche à droite) Deijanelle Simon, Ben Fortin-Langelier, Sarah Joynt, Susan Farrell, Gail Beck, Claude Brulé, Laura Stanbra, Jeff Agate, Ben Bridgstock et Josh Kellar, à l’occasion du lancement d’un partenariat entre le Royal et le Collège Algonquin en 2019.

Ben Bridgstock, directeur des Services de soutien aux étudiants du Collège Algonquin, affirme que les campus collégiaux offrent un aperçu de la communauté au sens large à bien des égards et que les étudiants ont des besoins uniques en matière de santé mentale.

« Ces jeunes sont à un âge critique, un âge vulnérable. Beaucoup d’entre eux quittent la maison pour la première fois, gèrent un budget pour la première fois, essaient de gérer leurs cours et de se faire de nouveaux amis dans une ville loin de chez eux », dit M. Bridgstock. 

La Dre Kelly Mascioli, psychiatre au Programme de psychiatrie pour les jeunes du Royal, participe au partenariat depuis 2020. 
La Dre Mascioli offre des consultations psychiatriques et des recommandations de traitement, et elle présenté plusieurs séances d’éducation virtuelles au personnel du Collège Algonquin. Elle participe également à la supervision des psychothérapies et offre des consultations aux conseillers du Collège.

Elle estime que de nombreuses maladies mentales, en particulier la dépression et l’anxiété, peuvent se manifester très tôt.
« C’est dans le groupe d’âge de transition, c’est-à-dire entre 16 et 24 ans, que de nombreux problèmes de santé mentale commencent », explique-t-elle.

« Je vois beaucoup de problèmes de troubles de l’humeur, d’anxiété, de consommation de substances et de troubles alimentaires. Et avec le stress de la pandémie, les jeunes adultes sont encore plus isolés qu’ils ne le seraient normalement, ce qui les rend plus vulnérables aux problèmes de santé mentale. »

Au Canada, les taux de suicide chez les jeunes sont parmi les plus élevés du monde industrialisé; le suicide représente 24 % de tous les décès chez les 15-24 ans.

« Il existe un besoin particulier pour ce groupe d’âge, auquel s’ajoutent les besoins ou les vulnérabilités propres aux nouveaux étudiants. Ce partenariat améliore l’accès aux consultations et aux soins psychiatriques, des besoins qui seraient autrement extrêmement difficiles à satisfaire. »

La Dre Gail Beck, qui était directrice clinique du Programme de psychiatrie pour les jeunes du Royal et membre du conseil d’administration du Collège Algonquin au moment du lancement du partenariat, explique que ce projet lui tient fortement à cœur.
« L’idée que des jeunes puissent faire des études et bénéficier d’un soutien en santé mentale de la part de professionnels compétents comme ceux du Collège Algonquin est phénoménale », déclare la Dre Beck, qui est actuellement cheffe du personnel par intérim au Royal.

« (Le Royal) leur offre la possibilité d’une consultation psychiatrique. Cette possibilité, combinée à notre série de formations annuelles destinées au personnel du Collège Algonquin, nous permet de renforcer les capacités là où elles sont vraiment nécessaires. Nous aidons un autre groupe de professionnels à s’occuper des étudiants, et il y a donc une réelle synergie. Je suis très fière de notre partenariat. » 
 

Journée mondiale de la santé mentale 2022

Conférence gratuite pour les jeunes adultes