FAQ des groupes d’information et de soutien pour les familles
Image
Voici des questions fréquemment posées pendant les groupes d’information et de soutien pour les familles du Royal :
La psychose correspond à une rupture avec la réalité. Une personne atteinte de psychose peut présenter des délires ou des hallucinations. Ces délires sont fondés sur des croyances qui ne sont généralement pas partagées par les autres personnes de sa culture. Par exemple, la personne peut croire que des gens l’espionnent, alors qu’il n’existe aucune preuve pour justifier cette croyance. Certains types de psychose peuvent démarrer avec un élément de vérité, de sorte qu’il est parfois difficile pour les familles de se rendre compte qu’il s’agit d’un délire lorsqu’il se manifeste pour la première fois. Les personnes atteintes de psychose peuvent aussi avoir des hallucinations – par exemple, entendre des choses (des voix) que les autres n’entendent pas, voir des choses que les autres ne voient pas, ou ressentir des sensations qui semblent irréelles.
Un grand nombre des maladies physiques qui affectent notre qualité de vie (arthrite, hypertension artérielle) ont tendance à être chroniques. De même, les personnes qui ont eu des problèmes d’anxiété ou des troubles de l’humeur demeurent vulnérables aux futurs épisodes d’anxiété ou de dépression. Il est important de garder à l’esprit que les personnes atteintes de maladies chroniques, comme l’arthrite ou l’hypertension artérielle, peuvent avoir une bonne qualité de vie en gérant leur maladie grâce aux médicaments et à des changements de mode de vie. De même, les personnes atteintes de troubles anxieux ou de troubles de l’humeur peuvent avoir une bonne qualité de vie grâce aux médicaments, à la psychothérapie et aux changements de mode de vie.
Il est impossible de faire croire ou de convaincre une personne qu’elle est atteinte d’une maladie mentale. La meilleure chose que les aidants naturels peuvent faire est d’obtenir du soutien pour eux-mêmes et d’apprendre des habiletés d’adaptation qui les aideront à soutenir leur proche qui est atteint de problèmes de santé mentale et n’en a pas conscience.
Il s’agit d’un défi auquel sont confrontées de nombreuses familles. Il est important de savoir qu’on ne peut pas obliger une personne à prendre ses médicaments; toutefois, on peut l’encourager en validant ses sentiments, ses pensées et ses croyances au sujet des effets secondaires des médicaments et de la façon dont ils affectent son estime de soi.
Il s’agit d’un défi auquel sont confrontées de nombreuses familles. Il est important de savoir qu’on ne peut pas obliger une personne à prendre ses médicaments; toutefois, on peut l’encourager en validant ses sentiments, ses pensées et ses croyances au sujet des effets secondaires des médicaments et de la façon dont ils affectent son estime de soi.
Le Programme de médicaments de l’Ontario (PMO), un programme du ministère de la Santé et des Soins de longue durée, s’applique aux personnes de plus de 65 ans, de moins de 25 ans, qui reçoivent des soins à domicile, qui vivent dans un foyer de soins de longue durée ou dans un foyer de soins spéciaux, ou qui reçoivent des prestations d’aide gouvernementale (POSPH ou Ontario au travail). Vous pouvez vous inscrire à ce programme par l’entremise de Service Ontario (en ligne ou en personne).
Il existe également un programme appelé Programme de médicaments Trillium de l’Ontario, qui est géré par le ministère de la Santé et des Soins de longue durée. Vous pouvez faire une demande pour ce programme si vous avez une carte santé valide. Il s’agit d’un programme qui offre une aide financière pour couvrir les coûts des médicaments lorsque ce coût est élevé par rapport à votre revenu. Vous pouvez vous inscrire au programme par l’entremise de Service Ontario (en ligne ou en personne). Si vous avez des inquiétudes au sujet du coût de vos médicaments, parlez-en à votre pharmacien. Il pourrait vous fournir plus d’informations sur ces programmes ou vous suggérer d’autres moyens de réduire le coût de vos médicaments.
Le médecin de famille de votre proche peut le diriger vers un psychiatre. Même si ce médecin de famille ne peut pas vous donner d’autres informations sur la situation de votre proche, vous pouvez tout de même lui demander de l’aiguiller vers une consultation psychiatrique. C’est un défi compte tenu de l’état actuel des temps d’attente et des ressources limitées, mais il est tout de même important d’essayer.
Oui, les membres de la famille sont autorisés et encouragés à fournir toute information pertinente au médecin. Veuillez noter que l’obligation de confidentialité du médecin ne l’empêche pas de vous communiquer des informations générales qui pourraient être utiles.
Lorsque vous donnez des informations au médecin, nous vous encourageons à les noter et à parler clairement des faits spécifiques les plus importants. Par exemple, vous pourriez lui dire : « Je pense que mon proche ne prend pas ses médicaments d’ordonnance », ou « Il n’a pas pris de bain depuis trois semaines et n’a pas quitté sa chambre depuis deux mois ». Il se peut qu’un professionnel de la santé ne soit pas en mesure de discuter du cas de votre proche en particulier, mais il a le droit de vous aider en répondant à des questions plus générales, sans divulguer de renseignements confidentiels.
Vous pouvez accéder à des logements abordables par l’entremise du Centre d’enregistrement pour les logements sociaux; toutefois, le temps d’attente peut être de trois à cinq ans. Il existe également des options de logement par l’entremise des Centres de services résidentiels de la Ville d’Ottawa. Il s’agit de foyers de groupe pour adultes ayant des problèmes de santé mentale persistants, et vous pouvez communiquer avec ces services en composant le 211.
Pour ceux qui ont un proche atteint d’un trouble de la personnalité limite, veuillez consulter le Réseau d’Ottawa pour le trouble de personnalité limite. Pour trouver des services de counseling offerts selon une échelle mobile (tarifs dégressifs), veuillez consulter la liste des organismes ci-dessous. Les aidants naturels sont encouragés à obtenir de l’aide pour eux, même si leur proche ne le fait pas.
Il existe plusieurs ressources gratuites dans la communauté, ainsi que des ressources qui offrent des services selon une échelle mobile (tarifs dégressifs). Des services de counseling sans rendez-vous sont offerts dans de nombreux centres de ressources et de santé communautaires. De plus, les organismes Services à la famille Ottawa, Jewish Family Services et l’Université Saint-Paul offrent des services selon une échelle tarifaire mobile. Le Bureau des services à la jeunesse offre des services de counseling aux jeunes âgés de 12 à 18 ans. Les aidants naturels sont aussi fortement encouragés à obtenir un soutien pour eux-mêmes.
Pour recevoir des mises à jour et des renseignements à l’intention des aidants naturels, envoyez un courriel à Jonathan Vant.