Une thérapie cognitivo-comportementale gratuite à court terme est maintenant offerte aux adultes atteints de dépression, d’anxiété, de trouble obsessionnel-compulsif et de trouble de stress post-traumatique, grâce à une nouvelle initiative provinciale menée par le Royal dans la région d’Ottawa.
La thérapie cognitivo-comportementale est une forme de thérapie orientée sur les problèmes et les objectifs qui enseigne des compétences et stratégies pratiques pour gérer les problèmes de santé mentale. Elle s’est avérée efficace, et c’est généralement l’une des premières thérapies recommandées pour les personnes atteintes de dépression et d’anxiété. La thérapie cognitivo-comportementale fonctionne – lorsqu’on peut l’obtenir.
L’accès à la thérapie cognitivo-comportementale était auparavant limité par la disponibilité des programmes financés par l’État et, pour certains, par le coût des traitements dans le système privé. Aujourd’hui, l’Ontario s’attaque à ce problème dans le cadre de l’initiative Accroître l’accès à la psychothérapie structurée.
Cette initiative donne l’occasion de participer à une thérapie cognitivo-comportementale individuelle ou de groupe gratuite, offerte en personne ou par télémédecine – par lien de vidéoconférence sécurisé. Le Royal travaille en partenariat avec neuf fournisseurs de soins dans la communauté pour offrir cette thérapie aux patients, qui doivent être dirigés vers le programme par leur médecin de famille ou une infirmière praticienne.
« Au début de la thérapie, nous cherchons à comprendre de quelle façon la dépression ou le trouble anxieux affecte la vie de la personne », explique Mme Masterson. Tout au long de la thérapie, les patients font des
« devoirs », comme par exemple essayer de nouvelles façons de penser ou d’agir. »Hayley Masterson, une travailleuse sociale, est l’une des thérapeutes formées du nouveau programme au Royal. Elle explique que bien que cette thérapie soit très structurée, elle est également très personnelle. L’un des principaux objectifs de la thérapie est d’aider les gens à comprendre comment fonctionne leur maladie mentale et comment ils peuvent la gérer dans leur vie quotidienne.
« Au début de la thérapie, nous cherchons à comprendre de quelle façon la dépression ou le trouble anxieux affecte la vie de la personne », explique Mme Masterson. Tout au long de la thérapie, les patients font des
« devoirs », comme par exemple essayer de nouvelles façons de penser ou d’agir.
« Nous passons beaucoup de temps à parler de ce que nous avons appris et de la façon dont la dépression et l’anxiété affectent ce que pense et ressent une personne. À partir de là, nous élaborons des outils et des stratégies pour que les clients puissent continuer de progresser à la fin du traitement et qu’ils arrivent à s’en sortir lorsqu’ils traverseront une période difficile par la suite », dit-elle.
Les clients collaboreront avec leur thérapeute pendant environ 12 séances, selon le problème qu’ils décident d’aborder. Pour en savoir plus sur cette initiative et la façon d’obtenir ces services, visitez ici https://www.leroyal.ca/programmes/therapie-par-la-parole-court-terme-programme-aasp