Bien que les choses ne se passent pas exactement comme d’habitude au Royal en ce moment, les cliniciens veulent veiller à ce que les clients et familles qu’ils desservent continuent de recevoir des soins de grande qualité, même dans cette situation de pandémie. La plus grande différence se situe au niveau de la manière dont les soins sont dispensés.
Dans la mesure du possible, la plupart des soins aux clients du Royal sont désormais offerts par télémédecine. La télémédecine fait référence à la capacité de fournir des soins de santé interactifs grâce à la technologie des télécommunications. Elle permet aux gens de consulter un médecin en temps réel par liaison vidéo sécurisée.
Le Royal est depuis longtemps un chef de file dans le domaine de la télémédecine et fournit des soins à ses clients de cette manière depuis de nombreuses années.
En septembre 2010, dans le cadre de sa campagne inaugurale Bell Cause pour la cause, Bell Canada a fait un don d’un million de dollars au Royal pour faciliter l’accès aux consultations psychiatriques par télémédecine. Une décennie plus tard, le Programme de télémédecine du Royal est désormais associé à 186 fournisseurs de soins primaires et à 16 cliniques de santé mentale dans 16 communautés de la région, notamment Cornwall, Hawkesbury, Deep River, Petawawa et Beachburg. De plus, le Royal dispose d’une clinique de télémédecine au Collège Algonquin qui permet aux étudiants d’accéder plus facilement à des services psychiatriques. Les psychiatres du Royal organisent en tout près de 7 000 consultations par télémédecine chaque année.
La télémédecine a fondamentalement changé l’accès aux soins de santé mentale pour les personnes des communautés mal desservies. Un plus grand nombre de clients ont pu accéder à des soins de santé spécialisés sans devoir assumer les coûts, le stress et la perte de temps associés aux déplacements. La télémédecine a également aidé des clients qui vivaient à proximité du Royal mais ne pouvaient pas s’y rendre pour d’autres raisons. (Par exemple, certains clients souffrent de douleurs chroniques, ce qui rend les déplacements impossibles, même pour de très courtes distances.)
Aujourd’hui, la télémédecine permet également de protéger les clients, les familles et le personnel contre le COVID-19, tout en respectant les directives de distanciation physique.
La télémédecine peut être utilisée pour les rendez-vous de psychiatrie générale, les psychothérapies fondées sur des données probantes, les consultations cliniques (entre médecins, ou entre un médecin et son patient), les séances d’orientation familiale et la formation médicale.
Shelley Hale, directrice des Services de soins aux patients de la clinique pour traumatismes de stress opérationnel (TSO) du Royal, explique que les clients ont bien réagi à la mise en place de rencontres avec les cliniciens par télémédecine plutôt qu’en personne.
Selon Mme Hale, il a été largement démontré que les cliniciens peuvent effectuer des évaluations et poser des diagnostics de manière tout aussi fiable par télémédecine qu’en personne. Bien entendu, il est très important d’avoir une solide alliance et une bonne relation thérapeutique avec les clients.
« Tout ce que nous faisons en personne, en face à face, peut aussi se faire par télémédecine », indique Mme Hale. « On peut traiter les traumatismes, faire une évaluation complète et poser un diagnostic – on peut faire tout cela, les gens doivent simplement s’adapter. »
Dans l’ensemble du Royal, les équipes ont adopté des plateformes virtuelles pour continuer à soigner les clients tout en respectant les mesures de distanciation physique nécessaires pour réduire la propagation du COVID-19.
« La télémédecine assure la sécurité des gens et leur donne accès aux soins dont ils ont besoin », ajoute Mme Hale.
La Royal offre également des soins de santé mentale virtuels via sa nouvelle clinique C-PROMPT. Cliquez ici pour en savoir plus.