Le Royal accueille un nouveau membre au sein de son conseil d’administration : Tyler Meredith.
M. Meredith est un entrepreneur en politique publique et a été responsable de la politique économique et fiscale du premier ministre Justin Trudeau, ainsi que de Chrystia Freeland et Bill Morneau.
Né et élevé à Ottawa, M. Meredith a une compréhension et une expérience de la santé mentale aussi vastes que variées. Sa conjointe est travailleuse sociale clinique dans un hôpital local et fournit également des services de santé mentale aux communautés rurales de la région de Champlain. Cette perspective supplémentaire a contribué à faire comprendre à M. Meredith que la pandémie a amplifié les défis auxquels sont confrontés les prestataires de soins de santé, ainsi que le rôle important que joue le Royal dans la communauté.
« Mes yeux se sont vraiment ouverts aux défis importants auxquels nous sommes tous confrontés en matière de santé mentale », indique M. Meredith. « Je constate au quotidien l’ampleur des défis à relever, à la fois au niveau des besoins de services et du rôle essentiel des travailleurs de la santé en première ligne. »
Il contribue également son expérience personnelle à ce nouveau rôle au sein du conseil. Au printemps 2020, M. Meredith était au cœur de la gestion de la réponse économique à la pandémie par le gouvernement fédéral. Sa journée de travail commençait souvent à 7 heures du matin et se terminait à minuit. Cela a eu des répercussions sur sa santé mentale.
« C’était très difficile, pour être honnête », confie M. Meredith, qui a trouvé les ressources du PAE utiles pendant cette période de stress. « J’ai pu gérer mon stress et mon anxiété, je ne me suis pas laissé envahir. »
En tant qu’analyste politique et consultant, M. Meredith passe une grande partie de son temps à trouver des solutions créatives pour régler des problèmes de taille.
Son expérience professionnelle lui a permis de se familiariser avec les nombreuses questions auxquelles sont confrontés les organismes et prestataires de services de santé. M. Meredith a participé à la rédaction de l’Accord sur la santé de 2017 (un accord juridique entre le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux et territoriaux sur le financement des soins de santé), ainsi qu’à l’élaboration du concept du Transfert canadien en matière de santé mentale (un transfert fédéral aux provinces et aux territoires afin de les aider à accroître leur prestation des services de santé mentale).
« C’était la première fois que nous réservions un transfert de fonds spécifiquement pour les services de santé mentale, car nous voulions inciter les provinces à reconnaître qu’il s’agit d’une partie du système de santé qui a été sous-financée et qui doit bénéficier d’un soutien approprié », se souvient-il. Pendant cette période, il a rencontré des experts du domaine, notamment la Dre Catherine Zhan, qui était alors présidente et directrice générale du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH), ainsi que George Weber, qui était le président et chef de la direction du Royal.
« D’après mon expérience, le meilleur travail que l’on puisse faire – et les idées qui sont les plus percutantes – viennent du fait que l’on sort dans la communauté, que l’on apprend à connaître les experts qui travaillent eux-mêmes sur ces questions et que l’on transmet ces idées aux responsables des politiques », explique-t-il.
Il s’intéresse tout particulièrement aux milieux de travail sains, à l’accès aux services et, en s’appuyant sur son expérience au sein du gouvernement fédéral, aux répercussions économiques de la santé mentale. Selon la Commission de la santé mentale du Canada, une personne sur cinq au Canada est confrontée à un problème de santé mentale ou à une maladie mentale au cours d’une année donnée. Cela coûte plus de 50 $ milliards au Canada chaque année, y compris les coûts relatifs aux soins de santé, à la perte de productivité et à la réduction de la qualité de vie liée à la santé.
« Comme beaucoup d’entre nous le savent de première main, il est essentiel d’avoir une bonne santé mentale et de s’occuper de soi pour vivre une vie saine et épanouie. L’accès à des services de santé mentale de bonne qualité est un élément fondamental de la prospérité de notre communauté, qui offre un espace inclusif à chacun d’entre nous afin que nous puissions tous réaliser pleinement notre potentiel. Le travail du Royal m’inspire car, aujourd’hui plus que jamais, c’est quelque chose dont nous avons tous besoin et sur lequel nous pouvons tous compter », ajoute M. Meredith.