Le programme de télémédecine du Royal offre désormais une formation en santé mentale dans 24 collèges de la province.
D’abord conçue en partenariat avec le Collège Algonquin en 2019, cette initiative offre une formation virtuelle de grande qualité au personnel des services aux étudiants, y compris des infirmières, des travailleurs sociaux et des médecins.
« Le partage des connaissances de cette manière ainsi que le renforcement des capacités sont un élément important de la stratégie du Royal. Nous travaillons avec des partenaires pour faire progresser les soins spécialisés dans l’ensemble de notre système, en favorisant le rétablissement, la sécurité et la qualité de vie », explique la Dre Susan Farrell, vice-présidente des Services de soins aux patients et de la Santé mentale communautaire au Royal.
Sarah Joynt, coordinatrice des relations avec les usagers de télémédecine du Royal, qualifie cette formation de « passerelle vers la connaissance et la recherche » et indique qu’elle présente au personnel des collèges les dernières informations provenant des meilleurs experts du Royal.
Cette initiative est financée par la Banque Royale du Canada (RBC) et ce financement se poursuivra jusqu’en 2022.
Les présentations virtuelles, d’une durée d’une heure, sont données par des psychiatres et des psychologues expérimentés et s’adressent spécifiquement au personnel de ces établissements qui travaillent directement avec les étudiants. Les sujets abordés comprennent le suicide, le trouble bipolaire, la psychose et le trouble de la personnalité limite.
« La formation est destinée à renforcer les capacités et à offrir des recommandations de traitement, à dissiper les mythes et à aider le personnel à comprendre comment mieux travailler avec les étudiants atteints de ces maladies », explique Mme Joynt.
Ben Bridgstock, directeur des services aux étudiants du Collège Algonquin, déclare que bien que les campus nous offrent un instantané de la communauté au sens large à bien des égards, les étudiants ont des besoins uniques en matière de santé mentale.
es troubles alimentaires, la consommation abusive de substances et certains troubles de santé mentale peuvent également se manifester pendant cette période. À cela s’ajoute aussi la pandémie, qui contribue à renforcer les sentiments d’anxiété, de peur et d’isolement.
« Les besoins des étudiants étaient toujours là, mais depuis la pandémie, ils sont devenus encore plus importants », ajoute Mme Joynt. « Certains souffrent en silence. Ils ne vont pas en classe et ne voient pas leur famille. Cela peut favoriser l’insécurité, le doute et la solitude. »
Selon M. Bridgstock, cette initiative de formation en santé mentale donne un accès sans précédent aux connaissances d’experts et renforce la confiance du personnel. « Tout ce qui permet aux personnel du campus d’acquérir de meilleures compétences ou connaissances, ou d’avoir accès à des informations ou à un apprentissage plus actuels, est essentiel », dit-il. « Il est vraiment utile de bénéficier des connaissances d’experts qui peuvent parler de diagnostic, de médicaments, de plans de traitement. »
L’initiative de formation en santé mentale du Royal est l’un des nombreux projets en cours auprès des établissements d’enseignement supérieur. De nouveaux partenariats avec l’Université Carleton et l’Université d'Ottawa permettent également d’offrir des services de santé mentale virtuels aux étudiants.