Les saveurs de la maison

Une nouvelle cuisine dans l’unité d’hospitalisation du Programme de psychiatrie pour les jeunes du Royal rappelle le goût de la maison aux jeunes atteints de maladie mentale, tout en leur donnant l’occasion d’apprendre des aptitudes à la vie quotidienne et au rétablissement.

La cuisine est un cadeau de Joan McRae, une dame plein d’entrain âgée de 102 ans qui mesure à peine cinq pieds et fait des dons au Royal depuis plus de dix ans.

« J’ai eu beaucoup de chance dans la vie, j’ai tout ce qu’il me faut et davantage », déclare-t-elle. « À mon avis, ce que je fais ce n’est pas tant donner que partager. »

La nouvelle cuisinière a été donnée par Kayla Villalta, une ancienne patiente du Programme de psychiatrie pour les jeunes, qui soutient maintenant le Royal en recueillant des fonds par l’entremise de son site, Kayla’s Garden of Hope. (le « Jardin d’espoir de Kayla »). Elle peint des pots de fleurs et les vend, en versant 100 % des profits aux programmes de santé mentale des jeunes du Royal.

« Quand j’étais une patiente du Programme des jeunes, on utilisait beaucoup la cuisine, et c’est là que j’ai pu nouer des amitiés avec d’autres personnes et apprendre d’elles », dit-elle. « C’était l’occasion de faire quelque chose de significatif, ce qui est tellement important pour se rétablir. On se sentait vraiment comme à la maison, même si on ne l’était pas. »

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Youth Inpatient New Kitchen

« Si on peut se concentrer sur des stratégies d’adaptation et apprendre à gérer la maladie quand on est jeune, alors ces outils peuvent nous aider pour le reste de notre vie. »Kayla Villalta explique qu’elle pense qu’il est très important de soutenir la santé mentale des jeunes, parce que c’est une chance de faire avancer leur vie, de leur donner les outils dont ils ont besoin pour vivre leur vie au meilleur de leurs possibilités.

« J’ai moi-même eu des problèmes de santé mentale, tout comme beaucoup de gens autour de moi », ajoute-t-elle. « Il est très important de se concentrer sur la santé mentale des jeunes, parce que c’est à cette période de la vie que commence la maladie mentale. Si on peut se concentrer sur des stratégies d’adaptation et apprendre à gérer la maladie quand on est jeune, alors ces outils peuvent nous aider pour le reste de notre vie. »