La Clinique régionale de psychose de la famille Ozerdinc Grimes au Royal offrira un soutien et des services spécialisés aux personnes atteintes de psychose due à la schizophrénie
OTTAWA, le 14 septembre 2022 – La famille Ozerdinc Grimes d’Ottawa a fait un don de 2,5 $ millions aux Services de santé Royal Ottawa (le Royal). Ce leadership philanthropique permettra au Royal de lancer une nouvelle clinique communautaire pour aider les personnes atteintes de schizophrénie et leurs proches.
La Clinique régionale de psychose de la famille Ozerdinc Grimes offrira un soutien et des soins spécialisés aux personnes atteintes de psychose en raison d’un trouble du spectre de la schizophrénie.
« Le Royal s’est fermement engagé à améliorer l’accès aux soins de santé mentale. Ce n’est pas quelque chose que nous faisons seuls, cela nécessite une collaboration avec des partenaires de notre communauté, y compris des donateurs visionnaires comme la famille Ozerdinc Grimes », déclare Joanne Bezzubetz, présidente et cheffe de la direction du Royal. « La Clinique régionale de psychose de la famille Ozerdinc Grimes sera un lieu où les personnes atteintes de psychose et leurs proches pourront trouver de l’espoir et obtenir le soutien dont ils ont besoin pour vivre la vie qu’elles souhaitent. »
On estime qu’une personne sur 100 est atteinte d’un trouble du spectre de la schizophrénie. Dans la région d’Ottawa, 12 000 personnes vivent actuellement avec la schizophrénie et 300 autres commenceront à en présenter des symptômes cette année. Bien qu’il n’y ait pas de remède, il existe des traitements et des thérapies efficaces.
« Vivre avec la schizophrénie est un défi, mais cela ne devrait pas être une vie sans espoir. Au cours des trois prochaines années, la Clinique régionale de psychose de la famille Ozerdinc Grimes pourra aider 1 000 personnes supplémentaires atteintes de schizophrénie et leur famille, en les mettant en contact avec des chercheurs, des médecins et des professionnels de la santé, y compris des infirmières et des pairs aidants, qui travaillent à la pointe des dernières innovations en matière de soins de santé mentale », affirme le Dr David Attwood, directeur clinique du Programme intégré de traitement et rétablissement de la schizophrénie.
La Clinique régionale de psychose de la famille Ozerdinc Grimes sera un « point de service unique » offrant des thérapies efficaces à long terme, y compris un accès rapide et facile aux injections à longue durée d’action et au traitement par clozapine, une thérapie cognitivo-comportementale, une thérapie familiale, ainsi que des services de rétablissement et de réadaptation. La clinique travaillera également avec les clients pour aborder les déterminants sociaux sous-jacents des problèmes de santé mentale, notamment les traumatismes, l’itinérance et la pauvreté.
« En offrant une nouvelle forme d’accès aux soins, cette nouvelle clinique donnera non seulement de l’espoir aux personnes atteintes de psychose, mais aussi à leurs proches. De plus, la famille Ozerdinc Grimes pense que la clinique sera accueillie avec un "soupir de soulagement" collectif dans la communauté, notamment par les personnes du domaine médical, ainsi que les éducateurs et les aidants », déclare Kathleen Grimes.
Combler une lacune dans les soins
Les troubles du spectre de la schizophrénie sont persistants mais tout à fait traitables; cependant, le continuum de soins pour ces troubles est incomplet. Des soins spécialisés sont disponibles pour les personnes qui ont eu un premier épisode de psychose et pour celles qui sont atteintes d’une maladie très grave, mais les personnes qui se situent au milieu de ce spectre passent souvent entre les mailles du système ou se contentent de services qui ne sont pas conçus pour leurs besoins. La Clinique régionale de psychose de la famille Ozerdinc Grimes sera le tout premier programme à combler cette lacune en offrant un niveau de soins secondaire adapté aux personnes atteintes de schizophrénie et à leurs proches.
« Avec le soutien d’un continuum de soins robuste et hautement intégré, les personnes atteintes de schizophrénie légère à modérée peuvent gérer leurs symptômes et bien vivre. J’ai vu des patients retourner au travail, courir des marathons, écrire des livres et faire bien d’autres choses en dépit de cette maladie. Ce genre de réussite commence par la possibilité d’accéder aux bons soins, au bon endroit et au bon moment. C’est ce que nous voulons offrir avec la création de la Clinique régionale de psychose de la famille Ozerdinc Grimes », ajoute le Dr Attwood.
Calendrier d’ouverture de la clinique
L’ouverture de la Clinique régionale de psychose de la famille Ozerdinc Grimes se fera par étapes, au fur et à mesure que le Royal mettra en place la nouvelle équipe clinique et développera ses services. Au cours de la phase initiale, la clinique s’occupera du transfert de patients d’autres programmes de santé mentale dont les besoins seront mieux servis par la clinique. Située au centre-ville d’Ottawa, la clinique ouvrira ensuite ses portes aux patients aiguillés par d’autres hôpitaux et prestataires de soins primaires vers le milieu ou la fin de 2023.
Grâce au don transformateur de 2,5 $ millions de la famille Ozerdinc Grimes, le Royal sera en mesure de mettre en place une équipe d’experts, notamment des médecins, des psychologues, du personnel infirmier, des travailleurs sociaux, des pairs aidants et du personnel administratif spécialisés, qui sera chargée de gérer la clinique jusqu’en 2025. Grâce à la recherche et à l’évaluation rigoureuses intégrées dans la clinique, le Royal sera en mesure d’obtenir un financement continu et durable du gouvernement de l’Ontario.
« La Clinique régionale de psychose de la famille Ozerdinc Grimes permettra aux personnes atteintes de schizophrénie et à leurs proches d’accéder au soutien et aux soins spécialisés dont ils ont besoin tout au long de leur parcours de rétablissement. Rien de tout cela n’aurait été possible sans le leadership visionnaire de la famille Ozerdinc Grimes ainsi que le financement initial de 1,5 million de dollars que nous avons reçu de donateurs communautaires et de sociétés comme Pharmaprix », souligne Chris Ide, président de la Fondation de santé mentale Royal Ottawa.
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À propos du Royal
Le Royal est l’un des hôpitaux de soins de santé mentale, d’enseignement et de recherche les plus prestigieux au Canada. Son mandat est simple : faire en sorte qu’un plus grand nombre de personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale et de toxicomanie se rétablissent plus rapidement. En combinant la prestation de soins de santé mentale spécialisés, la défense des intérêts des clients, la recherche et l’éducation, le Royal transforme la vie des gens vivant avec une maladie mentale complexe et réfractaire aux traitements. Le Royal compte deux centres de santé mentale, l’un à Ottawa et l’autre à Brockville, et il offre également des services communautaires de santé mentale au centre commercial Carlingwood et dans quatre bureaux satellites. La clinique pour traumatismes de stress opérationnel (TSO) du Royal offre des traitements aux membres des Forces armées canadiennes, aux anciens combattants et aux membres de la GRC. Il s’agit de la seule clinique de ce genre qui est intégrée dans un centre universitaire spécialisé en santé mentale. L’Institut de recherche en santé mentale de l’Université d’Ottawa au Royal réunit des cliniciens et chercheurs de premier plan ainsi que des technologies de pointe pour étudier les circuits du cerveau qui sont liés à la dépression, au trouble de stress post-traumatique et aux pensées suicidaires. Hébergeant une technologie de pointe en matière d’imagerie moléculaire destinée uniquement à la recherche en santé mentale, le Royal est un pôle d’innovation qui place la capitale nationale à l’avant-garde de la découverte des mystères du cerveau – un territoire qui reste largement méconnu. La Fondation de santé mentale Royal Ottawa recueille des fonds pour appuyer les activités du Royal. Par ailleurs, le Royal met l’accent sur la sensibilisation à la santé mentale, notamment grâce à la campagne Vous me connaissez ainsi qu’à des initiatives d’éducation publique comme les « Dialogues au Royal » et Est-ce que c’est juste moi? – Dialogues sur la santé mentale des jeunes. Pour en savoir plus, visitez le site leroyal.ca.
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