Cette année, peut-être plus que toute autre, a laissé sa marque sur les soins de santé. Une chose est cependant restée constante tout au long de cette période turbulente : le désir de favoriser l’accès, l’espoir et de nouvelles possibilités pour toutes les personnes ayant des besoins en matière de santé mentale et de traitement de la toxicomanie.
L’accès, l’espoir et de nouvelles possibilités est justement le titre de la nouvelle stratégie organisationnelle du Royal. Officiellement dévoilée dans le cadre d’un lancement en ligne qui a eu lieu le 10 décembre, cette stratégie constitue la feuille de route qui façonnera l’avenir du Royal et de notre communauté pour de nombreuses années à venir.
« La stratégie d’une organisation sert de lumière unificatrice », déclare Joanne Bezzubetz, présidente et chef de la direction des Services de santé Royal Ottawa. « Le Royal est une organisation complexe, et notre nouveau plan stratégique nous aidera à atteindre cette lumière – cette vision unique – ainsi qu’à identifier les objectifs qui nous permettront de la réaliser. »
La stratégie a été élaborée en consultation avec un large groupe de personnes, dont des clients et familles, des partenaires communautaires et notre personnel.
Selon le Dr Raj Bhatla, chef du personnel et psychiatre en chef du Royal, une meilleure intégration des clients, des familles et de la recherche pourrait faire une réelle différence.
Les priorités stratégiques suivantes encadreront le travail du Royal au cours des cinq prochaines années :
- Innover et adapter les soins aux besoins des clients et familles.
- Faire progresser les soins spécialisés.
- Offrir des soins connectés pour rendre le système plus accessible.
- Intégrer la recherche, l’éducation, la pratique et l’expérience vécue, afin d’améliorer les résultats et les expériences en les axant sur les clients et les familles.
- Établir des partenariats afin de plaider pour un système équitable.
Cliquez ici pour consulter la version intégrale de la stratégie.
Glenda O’Hara, présidente du Conseil consultatif des clients, est remplie d’espoir pour l’avenir des services de santé mentale et de traitement de la toxicomanie.
« Je constate déjà un changement de culture qui se produit à tous les échelons du Royal dans notre façon de concevoir ensemble des initiatives et en veillant à l’inclusion des clients et familles dans tout ce que nous entreprenons. »
L’avenir s’annonce prometteur
Mme Bezzubetz considère la nouvelle stratégie du Royal comme le début d’une conversation de cinq ans qui va changer et évoluer avec le temps, en particulier avec l’avènement des nouvelles technologies.
La pandémie a notamment accéléré le recours aux soins virtuels, mais d’autres innovations passionnantes sont sur le point d’être mises en œuvre; des outils et applications d’autogestion de la santé, par exemple.
« Il y a beaucoup de possibilités », ajoute Mme Bezzubetz. « Pour la première fois, nous adoptons une stratégie de santé numérique. Cela ouvre la voie à de nombreuses innovations, comme l’intelligence artificielle. Nous réfléchissons actuellement à la façon d’intégrer l’intelligence artificielle dans le modèle de soins que nous fournissons. »
« C’est une toute nouvelle façon d’interagir avec les gens qui cherchent à obtenir de l’aide, et cela change beaucoup de choses pour nous aussi. Nous élargissons en fait notre offre de services tout au long du continuum des soins grâce à de nouvelles façons de travailler que nous commençons tout juste à découvrir. »
Le rôle de la recherche et des partenariats
Mme Bezzubetz est particulièrement enthousiaste à l’idée de renforcer l’intégration des soins et de la recherche. Ce point est apparu très tôt dans le cadre des consultations et il est au cœur de la nouvelle stratégie du Royal. Une façon d’y parvenir serait par exemple d’inclure les clients, familles, cliniciens, chercheurs et responsables des programmes au sein des équipes de soins, et de veiller à ce que ces personnes travaillent ensemble pour examiner toutes les questions relatives aux soins et à la recherche.
« Nous devons continuer de faire progresser les connaissances et la science, ainsi que les données probantes concernant la meilleure façon de soigner les gens », souligne Mme Bezzubetz. « Cela change la donne d’avoir des cliniciens qui mènent des recherches tout en prodiguant des soins. »
Selon le Dr Bhatla, la nouvelle stratégie encourage l’organisation à examiner et à comprendre comment de nouveaux traitements pourraient bénéficier à la clientèle du Royal, que ce soit en matière de santé mentale, de toxicomanie, de sommeil ou de gériatrie.
« Bien sûr, il y aura des domaines où nous allons innover », dit-il. « Je crois sincèrement que certains aspects de nos recherches vont changer la donne, peut-être pas immédiatement, mais ces projets porteront leurs fruits plus tard et seront réellement inspirants. Nos chercheurs sont très créatifs, leurs idées sont uniques et potentiellement transformatrices. »
Le nouveau plan porte sur des soins connectés et spécialisés qui tiennent compte de l’ensemble des besoins humains, mais il vise également à élargir les partenariats.
Dans cette nouvelle stratégie, nous mettons l’accent sur une culture de la collaboration, où le Royal travaille de manière plus approfondie au sein de la communauté, aux côtés de ses partenaires. Le Dr Bhatla indique que cela ouvre la voie à des relations plus étroites avec nos partenaires universitaires, et il se réjouit de travailler à leurs côtés pour desservir la population des personnes âgées, entre autres.
« En tant que centre universitaire de sciences de la santé pleinement intégré, je pense que nous pouvons créer d’importantes synergies. Nous avons la capacité de desservir les personnes âgées en travaillant plus étroitement avec les universités et avec Soins continus Bruyère », ajoute-t-il.
Bien sûr, il reste encore beaucoup de travail à faire. La prochaine étape du processus consiste à élaborer des plans opérationnels, et notre personnel travaillera ensemble afin de fixer des objectifs spécifiques pour chaque service. Comme le souligne le Dr Bhatla : « La clé de tout plan stratégique repose dans son exécution, plutôt que dans le plan en soi. Il s’agit d’une feuille de route, il nous indique une destination. Mais c’est le voyage qui compte. »