Le Centre de santé mentale de Brockville fait partie des Services de santé Royal Ottawa depuis 2000, mais il répond aux besoins de santé mentale des clients et familles de la région depuis bien plus longtemps. En effet, le Centre a ouvert ses portes pour la première fois en 1894, et il célèbre cette année son 125ème anniversaire.
D’abord connu sous le nom d’Hôpital de l’est pour les aliénés, puis sous le nom d’Hôpital psychiatrique de Brockville, l’établissement a été construit sur un site qui s’appelait à l’origine la propriété Pickens Point. Le numéro du 21 décembre 1894 du journal Brockville Evening Recorder rapporte que « l’endroit est l’un des plus beaux du Saint-Laurent ». Quelques-unes des dépendances de l’époque existent encore aujourd’hui.
Le 16 octobre, le Centre de santé mentale de Brockville a marqué cet anniversaire important en organisant une fête à l’intention du personnel, des clients, d’amis et d’invités d’honneur. Ce rassemblement a donné l’occasion de partager des souvenirs et de réfléchir à ce qui fait du Centre un endroit si spécial.
Voici ce que quelques membres du personnel ont dit au sujet de leur travail au Centre de santé mentale de Brockville :
Celia Carter
Psychométricienne principale
« En août dernier, j’ai eu la chance de commencer ma 19ème année de travail au Centre de santé mentale de Brockville. J’ai commencé ma carrière comme psychométricienne dans le Programme de psychiatrie légale intégrée, puis je suis passée à l’unité de traitement en milieu fermé lorsqu’elle a ouvert ses portes à l’automne 2003, où je suis toujours psychométricienne et psychothérapeute autorisée. Bien que je continue de vivre à Ottawa, je me rends à Brockville tous les jours en raison de l’occasion unique qui s’offre à moi ici. Le fait de travailler dans un plus petit établissement me donne un véritable sentiment de communauté, tant avec mes collègues qu’avec la population que nous desservons. À Brockville, j’ai la chance de travailler avec l’équipe de cliniciens et de personnel correctionnel la plus extraordinaire qu’il soit, et avec l’une des populations les plus marginalisées de nos collectivités, c’est-à-dire les délinquants atteints de maladie mentale et les délinquants sexuels atteints de maladie mentale. L’unité de traitement en milieu fermé continue d’être une collaboration unique et sans précédent entre le ministère du Solliciteur général et le ministère de la Santé, et elle offre aux résidents un milieu qui favorise l’espoir et le mieux-être, dans l’objectif de réduire la récidive et d’assurer la sécurité de nos collectivités. Je me considère extrêmement chanceuse de pouvoir faire ce travail, avec ces gens, et de pouvoir participer à cette célébration du 125ème! »
Alison Davis,
Psychométricienne principale
« En août dernier, j’ai eu la chance de commencer ma 19ème année de travail au Centre de santé mentale de Brockville. J’ai commencé ma carrière comme psychométricienne dans le Programme de psychiatrie légale intégrée, puis je suis passée à l’unité de traitement en milieu fermé lorsqu’elle a ouvert ses portes à l’automne 2003, où je suis toujours psychométricienne et psychothérapeute autorisée. Bien que je continue de vivre à Ottawa, je me rends à Brockville tous les jours en raison de l’occasion unique qui s’offre à moi ici. Le fait de travailler dans un plus petit établissement me donne un véritable sentiment de communauté, tant avec mes collègues qu’avec la population que nous desservons. À Brockville, j’ai la chance de travailler avec l’équipe de cliniciens et de personnel correctionnel la plus extraordinaire qu’il soit, et avec l’une des populations les plus marginalisées de nos collectivités, c’est-à-dire les délinquants atteints de maladie mentale et les délinquants sexuels atteints de maladie mentale. L’unité de traitement en milieu fermé continue d’être une collaboration unique et sans précédent entre le ministère du Solliciteur général et le ministère de la Santé, et elle offre aux résidents un milieu qui favorise l’espoir et le mieux-être, dans l’objectif de réduire la récidive et d’assurer la sécurité de nos collectivités. Je me considère extrêmement chanceuse de pouvoir faire ce travail, avec ces gens, et de pouvoir participer à cette célébration du 125ème! »
Mark Dickey,
Conseiller en orientation professionnelle
« Je suis conseiller en orientation professionnelle au sein de l’équipe de traitement intensif en psychiatrie légale au Centre de santé mentale de Brockville. Je travaille au Centre depuis 35 ans, dont huit dans les services hospitaliers et 27 ans au sein des ECTI d’Ottawa et de Brockville, à l’unité des services de diagnostic mixte, à l’unité de réadaptation, et maintenant à l’unité de traitement de psychiatrie légale. J’ai suivi les traces de mon père, qui a travaillé au Centre de santé mentale de Brockville comme soudeur et plombier au service d’entretien pendant 36 ans avant que je commence moi-même à y travailler.
Ce que j’aime vraiment dans ce que je fais, c’est de travailler avec les gens : mes clients et mes collègues. En ce qui concerne mes clients, j’aime les aider à se fixer des objectifs professionnels réalistes et à mettre en place des programmes professionnels adaptés qui leur permettent de renforcer leurs compétences et leur confiance en soi en vue de réussir. J’offre entre autres des services d’accueil, d’évaluation, d’orientation professionnelle, de placement professionnel, d’encadrement professionnel et je donne des conseils aux clients sur leurs progrès et leurs lacunes. Tous ces éléments sont importants pour les aider à réaliser leur plein potentiel. Nous leur offrons notamment des placements professionnels en entretien ménager dans les unités, au sein du programme de recyclage, en vérification d’entretien de voiture, au sein du programme de lavage de voiture, du programme d’aide à l’emploi (entretien de pelouse, déneigement et déménagement), ainsi que des possibilités d’emploi bénévole et d’emploi concurrentiel. C’est tellement gratifiant de voir mes clients réussir, faire un travail significatif, acquérir des compétences et gagner de l’argent. Je cherche à faire passer le mieux-être de mes clients avant tout, et j’essaie de faire mon travail du mieux que possible pour m’assurer qu’ils sont heureux et qu’ils réussissent dans la vie. Et mes collègues sont des gens formidables avec qui travailler. Ils sont amicaux, bien renseignés, ils me soutiennent et ils sont prêts à partager leurs idées. Parfois, ils rient même de certaines de mes blagues! Mon père me dit toujours que son emploi au Centre de santé mentale de Brockville était le meilleur poste qu’il ait jamais eu. Il a pu élever une grande famille de sept en faisant un travail qu’il adorait pendant toutes ces années au service d’entretien. Il m’a confié que ce qu’il avait le plus aimé, c’était de travailler avec d’autres personnes. Je suppose qu’on a ça en commun. »
Dr Sanjiv Gulati,
Chef adjoint
« Ce que j’aime le plus dans mon travail au Centre de santé mentale de Brockville, c’est l’approche étroite, cohésive et collaborative du personnel au quotidien. On s’y sent vraiment à l’aise. Je suis toujours rassuré parce que je sais que je peux compter sur eux et que nous collaborons ensemble en tant qu’équipe. Nous avons des liens très forts. Nous prenons les décisions en équipe et nous travaillons ensemble, comme une famille.
Je travaille ici depuis dix ans et j’ai vu cet endroit évoluer. Chaque jour, je vois comment le personnel met tout ce qu’il a dans son travail. Je pense qu’il y a un sentiment de fierté qu’on ne voit nulle part ailleurs. »
Amber McCaffrey,
Chef de l’équipe des soins infirmiers
« Je suis chef de l’équipe des soins infirmiers de l’étage B3, dans l’unité de traitement de psychiatrie légale. Ce que j’aime le plus dans mon travail au Centre, c’est l’approche d’équipe interdisciplinaire et les soins axés sur le client. L’équipe interdisciplinaire se réunit pour chaque rencontre de gestion de cas, et chaque membre donne son avis et sa rétroaction sur les progrès du patient et les plans de soins. Chaque patient est invité à assister à la rencontre d’équipe pour discuter de ses préoccupations, faire des demandes et donner ses commentaires. Ce processus permet aux patients d’établir une relation thérapeutique avec l’ensemble de l’équipe de soins et de participer activement à leurs propres soins. Le résultat est un milieu de traitement positif et productif, tant pour les patients que le personnel. »
Esther Millar,
Vice-présidente des Services de soins aux patients, Pratiques professionnelles, et chef des Soins infirmiers
« Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles j’aime travailler au Centre de santé mentale de Brockville, mais je vais vous parler des aspects les plus importants. Tout d’abord, nous travaillons dans un endroit magnifique! Dès ma première visite à l’établissement de Brockville, j’ai été frappée par sa beauté. Tous ces arbres, les immenses pelouses, les anciens bâtiments patrimoniaux, sans compter les écureuils qui vont et viennent. C’est le genre d’endroit où j’aime me promener pour oublier les tracas du quotidien. Pour moi, le temps est toujours au beau fixe, peu importe ce que fait la nature. Je suis également frappée par l'atmosphère qui nous entoure lorsqu’on vient travailler. On s’y sent comme à la maison, avec tous ces visages amicaux et ces employés qui travaillent avec cœur et se soucient des gens avec lesquels ils collaborent. L’ouverture d’esprit et l’honnêteté sont omniprésentes – ce sont vraiment des gens bien qui travaillent ici. Et il y a nos clients. J’ai régulièrement l’occasion de les croiser et d’avoir une conversation rapide, que ce soit au camion restaurant le matin ou au café l’après-midi. Cela me rappelle l’importance de nos services – nous aidons des gens à reprendre leur vie en main. Enfin, je ne peux pas mentionner le café sans parler des sandwichs panini. Je n’en ai jamais mangés de meilleurs. Bravo! »
Nicola Musset,
Psychométricienne
« On me demande souvent comment une personne originaire d’Afrique du Sud s’est retrouvée à Brockville, en Ontario. La réponse est simple. Je travaille à l’unité de traitement en milieu fermé. C’est un environnement de travail unique, avec une population complexe et difficile à traiter, mais l’approche novatrice de gestion conjointe entre les services correctionnels et les services de santé mentale offre un milieu de soins sécuritaire au personnel et aux résidents. Je me sens privilégiée de faire partie d’une équipe de soins qui non seulement s’entraide, mais permet aussi aux résidents d’améliorer leur mode de vie et leurs choix tout en leur apprenant à gérer leur maladie mentale au quotidien. C’est un honneur de pouvoir favoriser le changement là où c’est le plus important, et j’en suis reconnaissante tous les jours. »
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