La clinique pour TSO du Royal célèbre ses dix ans au service d’une communauté très spéciale

La clinique pour traumatismes de stress opérationnel (TSO) du Royal a célébré un anniversaire marquant avec une journée portes ouvertes le 17 septembre. Les membres du personnel de la clinique, des amis et d’autres invités d’honneur se sont réunis dans la clinique ensoleillée pour souligner une décennie d’aide aux anciens combattants ainsi qu’aux membres actifs des Forces canadiennes et de la GRC dans leur parcours de rétablissement.

Beaucoup de choses se sont passées à la clinique au cours des dix dernières années.

« Le nombre de clients que nous desservons aujourd’hui a augmenté – nous avons donc élargi notre clientèle, mais aussi multiplié le nombre d’endroits où nous offrons nos services. Il est encore plus facile pour les clients et leur famille de se tourner vers nous pour obtenir de l’aide », déclare le Dr Jakov Shlik, directeur clinique de la clinique pour TSO du Royal. « Nous avons eu l’occasion de concevoir, élaborer et mettre en œuvre des services de soins cliniques, de participer à des recherches et de contribuer à des activités d’éducation et de formation. »

Shelley Hale, directrice de la clinique pour TSO, a indiqué que l’équipe a triplé depuis l’ouverture de la clinique il y a dix ans.

« J’ai beaucoup de chance d’avoir été ici et contribué au travail que nous faisons », déclare Mme Hale. « Nous avons été en mesure de nous attaquer réellement à ces problèmes et de jouer un rôle de premier plan au sein du (réseau des cliniques pour TSO) et de notre communauté, en aidant d’autres populations à l’extérieur de la nôtre. »

La clinique pour TSO est entièrement financée par Anciens Combattants Canada. Cette année, la clinique compte environ 630 clients inscrits.

“Canada’s veterans are vital contributors to every community in Canada. After giving the ultimate in public service in their military or police careers they go on to contribute to other areas of civilian life.” 

Un client « typique » de la clinique pour TSO est un ancien combattant âgé de 47 ans, marié, qui a été déployé deux fois et a servi dans les Forces armées canadiennes pendant près de 20 ans. Il a sans doute participé à des missions de maintien de la paix. Toutefois, le nombre de clients de la clinique qui ont servi en Afghanistan augmente. De plus, cette homme a probablement reçu un diagnostic de trouble de stress post-traumatique (TSPT) et de trouble dépressif majeur (TDM), et il suivra un traitement pendant environ 10,5 mois. Il quittera la clinique après avoir atteint ses objectifs de traitement et sentira qu’il a fait le travail nécessaire pour poursuivre ce travail au quotidien sans l’aide de la clinique.

Joanne Bezzubetz, présidente et chef de la direction du Royal, était également sur place afin de féliciter les membres du personnel – anciens et actuels – pour leurs réalisations, leur dévouement et les compétences qu’ils contribuent au quotidien dans l’exercice de leurs fonctions.

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Veterans Canada Medal of Excellence

« Nous sommes très fiers d’accueillir la clinique pour TSO », déclare Mme Bezzubetz. « Aujourd’hui, comme tous les jours depuis les dix dernières années, nous sommes touchés par le courage et la force de nos anciens combattants et nous sommes honorés d’avoir le privilège de les accompagner ainsi que leurs proches dans leur parcours de rétablissement. »

Toutesfois, le travail de l’équipe ne s’arrête pas aux portes de la clinique.

« Lorsque nous envisageons l’avenir du Royal, nous visons le concept d’un hôpital sans murs et la mise en place de soins de santé mentale qui répondent aux besoins des gens là où ils se trouvent », explique Mme Bezzubetz. « La clinique pour TSO incarne cette vision en utilisant la télémédecine et des cliniques satellites pour rejoindre les clients bien au-delà d’Ottawa. »

Il est évident que la dernière décennie a été marquée par la technologie et les applications Web, et la clinique pour TSO ne fait pas exception. En 2013, nous avons créé et lancé Connexion TSO, une application mobile qui vise à aider les clients et leur famille à se renseigner sur les TSO et obtenir un soutien.

Lisa Campbell, sous-ministre déléguée d’Anciens Combattants Canada, était également sur place pour participer à cette célébration marquante.

« Les anciens combattants du Canada apportent une contribution essentielle à toutes les communautés du pays. Après avoir donné le meilleur d’eux-mêmes dans leur carrière militaire ou policière, ils contribuent à d’autres domaines de la vie civile », remarque-t-elle.

Mme Campbell a souligné qu’un Canadien sur 57 est un ancien combattant. « Ce sont nos entraîneurs de soccer, nos enseignants. Ils font vraiment partie intégrante du tissu social de notre pays. »

« Alors que nous célébrons ce dixième anniversaire, je veux aussi profiter de cette occasion pour souligner l’excellent travail accompli par tout le personnel de la clinique au fil des ans, ainsi que la qualité des soins qu’ils ont offerts et leur dévouement à l’égard du mieux-être des anciens combattants et de leur famille », ajoute-t-elle.

Mme Campbell a remis une plaque commémorative spéciale au Royal lors de l’événement, et les premiers membres du personnel de la clinique ont reçu un médaillon commémoratif en reconnaissance de leurs dix années de loyaux services.

Jo Ann Uline était l’une des premières employées de la clinique au moment de son ouverture. Elle garde un excellent souvenir de ces premiers jours : « C’était incroyable, c’était une toute nouvelle aventure ».

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Two founded members of the OSI
Shelley Hale, directrice de la clinique pour traumatismes de stress opérationnel (TSO) du Royal (à gauche), avec Jo Ann Uline, l’une des premières employées de la clinique.

Lorsqu’elle a pris sa retraite il y a cinq ans, la clinique venait d’atteindre 1 000 demandes d’aiguillage de clients. Et la clinique a reçu 2 000 nouveaux clients dans les cinq années suivantes. 

Mme Uline croit que l’augmentation du nombre d’aiguillages vers la clinique montre que le Royal a fait passer le message, mais aussi qu’il y a un réel besoin pour ces services spécialisés.

Elle veut que les gens sachent que la clinique n’est pas un endroit effrayant.

« Il suffit d’ouvrir la porte et d’entrer », ajoute-t-elle. « C’est un endroit où les gens se sentent en sécurité, et notre priorité est toujours de nous occuper de chaque personne qui franchit le seuil de notre porte. »

« Nous ne jugeons pas. Nous sommes là pour vous aider. »

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