La Clinique de soins rapides : un an plus tard

La Clinique de soins rapides du Royal a ouvert ses portes (virtuelles) il y a un an ce mois-ci. Il s’agit d’un modèle de soins unique qui s’est avéré efficace pour répondre aux besoins des personnes ayant des problèmes de santé mentale légers à modérés.

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Une femme en session virtuelle à son domicile

The Prompt Care Clinic offers timely access to a suite of specialized services. When the Prompt team receives a referral, first contact with the client is within 24

La Clinique de soins rapides offre rapidement accès à un ensemble de services spécialisés. Lorsque l’équipe de la Clinique reçoit une demande d’aiguillage, le premier contact avec le client a lieu dans les 24 heures.

« Les évaluations montrent que la Clinique de soins rapides s’est avérée efficace pour répondre aux besoins des clients. Elle offre un accès rapide au triage initial, puis propose des évaluations et des consultations psychiatriques ainsi que des psychothérapies à court terme. De plus, il a été démontré qu’elle améliore les résultats en matière de santé mentale chez un large éventail de la population », déclare la Dre Susan Farrell, vice-présidente des Services de soins aux patients et de la Santé mentale communautaire au Royal. « La Clinique de soins rapides fournit un modèle de service que nous n’avions pas dans la région, et cela se fait en collaboration avec nos partenaires. »

La Clinique de soins rapides a évolué à partir du modèle de la clinique C-PROMPT du Royal, qui a été mise en place au printemps 2020 et a fonctionné pendant 17 semaines afin de répondre aux besoins urgents en matière de santé mentale pendant que de nombreux services de santé étaient réduits en raison de la pandémie de COVID-19.

Les partenariats ont été la clé de son succès. La Clinique de soins rapides a été mise en œuvre en collaboration avec L’Hôpital d’Ottawa. Elle est dotée d’une équipe comprenant du personnel infirmier, des psychiatres, des psychologues et des travailleurs sociaux. Les services comprennent une évaluation en santé mentale, des recommandations de traitement, une psychothérapie de courte durée (jusqu’à quatre séances par client) et des recommandations de médicaments. La Clinique se charge aussi de l’éducation et du renforcement des capacités des prestataires de soins primaires.

Les clients de la Clinique de soins rapides ont tendance à avoir besoin d’un niveau plus élevé de soutien en santé mentale qui ne peut pas être pris en charge immédiatement par leur médecin de famille ou leur infirmière praticienne.

« La Clinique s’inscrit dans la partie intermédiaire du continuum des soins de santé mentale », explique Haley Ashe, gestionnaire des Services de soins aux patients à la Clinique de soins rapides. « Nous voyons des clients qui ne sont pas dans une situation de maladie aiguë nécessitant une intervention immédiate ou une admission, mais dont les besoins sont plus complexes que ce que leur prestataire de soins primaires peut gérer seul. »

La Clinique de soins rapides a reçu plus de 1 900 demandes d’aiguillage en 2021. En outre, 65 % des clients de la Clinique demandaient un soutien en santé mentale pour la première fois. 

Le modèle de la Clinique de soins rapides est particulièrement efficace pour les personnes atteintes de dépression et d’anxiété.

« Nous voyons beaucoup de jeunes de 18 à 21 ans. C’est tellement nécessaire avec la pandémie et tout ce qui s’y ajoute », déclare Mme Ashe. « La Clinique de soins rapides donne de l’espoir aux gens. »

Bien que les services de la Clinique restent virtuels pour le moment, il est prévu d’en faire une clinique « hybride », en proposant des rendez-vous virtuels et en personne.

La Dre Farrell souligne que la Clinique de soins rapides n’existerait pas sans ses solides partenariats avec la communauté, ainsi que ses donateurs et ses entreprises commanditaires

Des fonds sont nécessaires pour répondre à la demande croissante exacerbée par la pandémie.

« La Clinique de soins rapides a été mise sur pied grâce à des partenariats, mais elle est encore essentiellement financée par des dons philanthropiques », explique la Dre Farrell. « La Clinique pourrait doubler sa taille et nous serions tout aussi occupés. »

« Si les gens ont témoigné de la situation critique de la santé mentale dans la communauté, un don à la Clinique de soins rapides serait très apprécié. Ce serait un don ciblé, qui aurait des répercussions immédiates sur leurs concitoyens et permettrait d’améliorer la santé mentale. »

Pour en savoir plus, visitez le site leroyal.ca/PROMPT.

 

La Clinique de soins rapides : « une lueur d’espoir »

Jessica, 38 ans, mère de deux enfants, épouse et enseignante, avait des difficultés de santé mentale. « J’essayais de concilier l’enseignement à domicile avec mes deux enfants, ainsi que de mettre des équipements de protection individuelle de la tête aux pieds pour aller enseigner à l’école, tout en étant inquiète à cause de la COVID-19. »

Elle était déjà atteinte de dépression et d’anxiété, mais la pandémie a exacerbé ces sentiments. « Je luttais vraiment contre des problèmes de santé mentale permanents », raconte Jessica. « Mon médecin de famille était à court d’idées de traitement, et j’avais besoin d’une aide urgente. J’avais essayé d’obtenir un traitement continu auprès d’un psychologue, mais après plus d’un an sur une liste d'attente, je n’avais toujours pas reçu de soins. » Son médecin de famille lui avait prescrit un antidépresseur et un somnifère, mais ces médicaments ne lui convenaient pas et, en fait, ils ne faisaient qu’aggraver son état.

Un ami lui a parlé de la Clinique de soins rapides du Royal et elle a demandé à son médecin de famille de lui faire une demande d’aiguillage. Comme elle avait passé plus d’un an sur une autre liste d’attente, elle était surprise et ravie d’obtenir un rendez-vous virtuel avec la Dre Susan Okigbo du Royal au bout de seulement trois semaines.

« Elle était si gentille et sincère », dit Jessica. « Elle m’a suggéré un autre médicament pour dormir, car celui que mon médecin de famille m’avait prescrit interagissait avec mon antidépresseur. Elle m’a dit que j’avais connu beaucoup de changements de vie et de facteurs de stress permanents, et qu’il n’était donc pas étonnant que je traverse une période difficile. » 

Pour la première fois depuis longtemps, Jessica a senti qu’il y avait de l’espoir. « Je lui ai dit combien j’étais reconnaissante d’avoir pu lui parler si rapidement », ajoute-t-elle. « La Clinique de soins rapides m’a offert une lueur d’espoir pour obtenir l’aide immédiate dont j’avais besoin. »

La Dre Okigbo a recommandé quatre séances de traitement par l’entremise de la Clinique de soins rapides du Royal et lui a dit qu’elle serait heureuse d’avoir un autre rendez-vous de suivi avec Jessica pour discuter de son état de santé.

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