Étudier le cerveau pour mieux comprendre la dépression réfractaire aux traitements et le suicide

Image
Patricia Burhunduli
Patricia Burhunduli est une étudiante du programme combiné de M.D./Ph.D. de l’Université d’Ottawa qui mène ses travaux de recherche au Royal.

Le suicide est la deuxième cause de décès chez les adolescents et les jeunes adultes au Canada.

« Au Canada, environ 4 000 personnes se suicident chaque année », explique Patricia Burhunduli, une étudiante du programme combiné de M.D./Ph.D. de l’Université d’Ottawa qui mène ses travaux de recherche universitaires au Royal. « Il est très important de comprendre cette incidence, mais c’est aussi très complexe. L’étude de la relation entre la structure du cerveau, la fonction cérébrale et les pensées suicidaires nous permettra de mieux comprendre le suicide en soi, et donc nous rapprochera de l’objectif d’en réduire l’incidence. » 

Elle pense qu’une meilleure compréhension des facteurs biologiques qui sous-tendent le suicide contribuera également à réduire la stigmatisation souvent associée à la maladie mentale.

« Personne ne se réveille et choisit d’être suicidaire ou dépressif », ajoute-t-elle. « Votre cerveau joue un rôle dans le contrôle de tout ce qui se passe dans votre corps, et votre santé mentale ne fait pas exception. »

(Video en anglais seulement)

Mme Burhunduli travaille actuellement sous la supervision de la Dre Jennifer Phillips et du Dr Pierre Blier.

Elle se dit reconnaissante d’avoir eu accès à la technologie de neuroimagerie perfectionnée du Centre d’imagerie cérébrale du Royal pour terminer sa recherche de maîtrise, et maintenant pour travailler à sa thèse de doctorat.
Pour mener à bien ses travaux de recherche universitaires, Mme Burhunduli utilise l’appareil combiné de tomographie par émission de positrons et d’imagerie par résonance magnétique (TEP-IRM) du Royal pour examiner la structure du cerveau et la fonction cérébrale chez des personnes ayant reçu un diagnostic de trouble dépressif majeur avec différents degrés d’idées suicidaires.

« La technologie d’imagerie avancée permet d’apprendre tellement de choses. Je suis particulièrement chanceuse d’avoir accès à l’appareil de TEP-IRM du Royal », dit-elle. « J’ai l’impression que les possibilités – et le potentiel – de ce que nous pouvons apprendre dépassent même ce que je peux imaginer. »