Le Canada est fier de sa tradition militaire. Nos anciens combattants ont servi notre pays et protégé notre liberté, en sacrifiant leur temps, leur santé et parfois même leur vie. En retour, nous les respectons et les soutenons. Cela signifie honorer leur service, leur fournir les ressources dont ils ont besoin et les aider à réintégrer la vie civile.
L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille soutient les anciens combattants et leur famille d’une manière unique et importante.
Il regroupe des anciens combattants, des membres de leur famille, des fournisseurs de services et des partenaires de recherche dans le but de créer, de rassembler et de permettre la mise en commun des connaissances sur la santé mentale des anciens combattants. Il aide également à intégrer ces connaissances dans les soins afin d’améliorer le traitement, le soutien et la compréhension offerts à cette communauté.
« Une meilleure compréhension de la santé mentale des anciens combattants nous aide à les soutenir, à apprécier leurs sacrifices et à réduire la stigmatisation et les obstacles auxquels ils sont confrontés lorsqu’ils cherchent à obtenir de l’aide », déclare Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas. « En soutenant nos anciens combattants, nous leur témoignons notre gratitude et notre respect pour leurs contributions. »
En ce jour de commémoration, nous partageons avec vous cinq choses à savoir sur l’Institut Atlas.
1. Les anciens combattants et leur famille sont au cœur de l’Institut Atlas.
Personne ne comprend mieux les réalités du service militaire et de la vie après le service que les personnes qui les vivent. La collaboration avec les anciens combattants et leur famille qui ont vécu ces expériences est un élément important de la création et du développement de l’Institut Atlas.
« Je pense que la façon dont nous nous engageons avec les personnes qui ont une expérience vécue est ce qui fait notre force », confie M. Hosseiny. « À l’Institut Atlas, nous avons des personnes employées à temps plein qui sont chargées de veiller à ce que la perspective et les voix des personnes qui ont une expérience vécue fassent partie de tout ce que nous faisons.
Nous connaissons un tel succès parce que nous avons intégré les perspectives de ces personnes dès le départ. »
En fait, des personnes ayant une expérience vécue sont intégrées à l’équipe principale en tant que conseillers stratégiques et participent aux projets de recherche en tant que co-responsables. De plus, l’Institut Atlas dispose d’un groupe « cadre » d’environ 50 bénévoles ayant une expérience vécue qui fournissent des conseils et leur expertise sur demande.
Selon M. Hosseiny, la recherche sur les anciens combattants ne peut se faire sans eux. L’intégration des perspectives et des connaissances des personnes ayant une expérience vécue améliore la qualité des questions posées, ce qui a une incidence directe sur les résultats de la recherche. De plus, cela favorise une équipe de recherche plus riche et plus collaborative, tout en améliorant le recrutement des participants à la recherche et même la diffusion et la mise en œuvre des résultats de recherche.
2. L’Institut Atlas ne fournit pas de services directs, mais il soutient la santé mentale des anciens combattants de différentes façons.
L’Institut Atlas n'offre pas de services tels que des conseils, des cliniques ou des lignes d’écoute téléphonique. L’organisation mène plutôt des recherches, recense les meilleurs traitements et approches en matière de santé mentale, fait la promotion de la santé mentale des anciens combattants et propose des formations spécialisées fondées sur la recherche aux prestataires de soins de santé. (Par exemple, une récente séance de formation portait sur les soins tenant compte des traumatismes, une approche qui reconnaît les effets des traumatismes sur le mieux-être et le comportement des personnes et qui permet d’y faire face).
La recherche est l’un des principaux piliers de l’organisation. Les projets de recherche soutenus par l’Institut Atlas sont conçus pour aider les anciens combattants, mais aussi pour approfondir la compréhension collective de leur santé mentale et de leur mieux-être, ainsi que de ceux de leur famille.
Par exemple, le Projet Athéna vise à mieux comprendre les besoins des anciennes combattantes des Forces armées canadiennes et des femmes qui ont servi dans la GRC, le groupe démographique d’anciens combattants dont la croissance est la plus rapide au Canada.
« Elles ont des besoins qui leur sont propres, et nous devons mieux comprendre ce qu’elles vivent pendant le déploiement et la transition, puis lorsqu’elles prennent leur retraite », explique M. Hosseiny. « Au Canada, nous comprenons mal la situation.
L’Institut Atlas collabore également avec l’Institut de recherche en santé mentale (IRSM) de l’Université d’Ottawa au Royal pour étudier la biologie qui sous-tend les problèmes de santé mentale comme le trouble de stress post-traumatique (TSPT) et les préjudice moraux (aussi appelés « blessures morales »). Il travaille également avec des collègues australiens pour mettre au point une formation axée sur les problèmes de colère, qui sont peu étudiés et courants chez les anciens combattants ayant une expérience vde combat ou ayant vécu un traumatisme.
3. La mobilisation des connaissances est « au cœur de la recherche ».
Le partage d’informations sur la santé mentale d’une manière accessible et facile à comprendre aide les gens à s’informer sur leur santé mentale ainsi que sur celle de leurs proches. Cela permet également de réduire la stigmatisation et la discrimination, de favoriser la recherche d’aide ainsi que d’améliorer le mieux-être et le rétablissement.
À l’Institut Atlas, les anciens combattants participent à l’élaboration des questions de recherche, mais ils ont aussi leur mot à dire sur la manière dont les résultats seront communiqués au public. Les résultats d’une étude de recherche sont généralement le sujet d’un article savant, mais les informations peuvent également être communiquées sous forme de Webinaire, dans un résumé rédigé en langage simple, dans une infographie ou même une vidéo. Tout ce qui est nécessaire pour faire passer le message.
« La mobilisation des connaissances est au cœur de la recherche. Il ne faut faire tout ce travail important pour ensuite le ranger dans un tiroir », déclare M. Hosseiny. « Alors, comment pouvons-nous nous assurer de financer et d’affecter les ressources nécessaires à la mobilisation de ces informations? Il faut investir du temps et des efforts pour distiller ces informations dans un format qui soit le plus logique possible pour le public. »
Cal Crocker, président du conseil d'administration de l’Institut Atlas, ainsi que chef de l’exploitation et chef des finances au Royal, participe à l’Institut Atlas depuis sa création en 2015. Il l’a vu se transformer d’une simple idée en ce qu’il est devenu aujourd’hui : un pont entre la recherche et la pratique pour que les anciens combattants et leurs proches puissent obtenir les meilleurs soins et soutiens que possible en matière de santé mentale.
Il est particulièrement fier du travail de l’organisation aux côtés des anciens combattants et de leurs proches. « C’est pour cela que l’Institut Atlas a été créé, non seulement pour soutenir les anciens combattants et leur famille, mais aussi pour les faire participer », déclare M. Crocker.
« Je suis fier des répercussions de l’Institut Atlas aux niveaux local, national et mondial. »
4. L’Institut Atlas est lié au Royal, mais il en est distinct.
L’Institut Atlas et le Royal sont des organisations distinctes qui entretiennent un solide partenariat mais leurs mandats se chevauchent et ils partagent de nombreux points de contact, notamment l’Institut de recherche en santé mentale (IRSM) de l’Université d’Ottawa et la Clinique pour traumatismes de stress opérationnel (TSO). L’Institut Atlas dispose de bureaux au Centre de santé mentale Royal Ottawa, ainsi que de bureaux virtuels à travers le Canada.
5. Vous connaissez peut-être l’Institut Atlas sous un autre nom.
L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille était auparavant connu sous le nom de Centre d’excellence sur le trouble de stress post-traumatique (TSPT) et les états de santé mentale connexes. Ce nom a changé en 2022, après une année de planification et d’engagement communautaire. Toutefois, le mandat de l’organisation reste le même : « ... veiller à ce que tous les vétérans des Forces armées canadiennes (FAC) et de la GRC ainsi que leur famille aient accès à des avantages, à des ressources et à des services de soutien sécuritaires et adéquats susceptibles de préserver la dignité et l’identité, de nourrir l’espoir, de favoriser les relations, de profiter à la collectivité, et d’améliorer la santé et le bien-être ».
Pourquoi Atlas? Atlas est un symbole puissant qui revêt différentes significations dans différents domaines et contextes. Dans la mythologie grecque, Atlas était un titan qui a mené une guerre contre les dieux de l’Olympe et été condamné à tenir les cieux sur ses épaules pour l’éternité. En architecture, l’atlas est la sculpture de pierre d'une figure masculine utilisée comme colonne de soutien. C’est aussi un terme qui désigne un livre de cartes géographiques, symbolisant peut-être notre place dans le monde ou le fait de se perdre, puis de se retrouver.
« Grâce à cet engagement profond avec la communauté des anciens combattants et de leur famille, nous avons trouvé ce nom qui a résonné en eux. Il était essentiel qu’ils puissent se reconnaître dans cette organisation qui a été créée pour les soutenir. Le nom lui-même et son évolution ont donc été très significatifs au fur et à mesure que notre organisation s’est développée », explique M. Hosseiny.
Pour en savoir plus sur l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille, consultez le site atlasveterans.ca/fr.